La JOCI à Rome pour participer activement à un séminaire international sur le travail décent

« Le travail décent est crucial pour venir à bout des inégalités et de l’injustice sociale »

 Un séminaire international sur le travail décent et l’agenda post-2015 a eu lieu à Rome les 29-30 avril 2014. Le séminaire était organisé par les organisations d’inspiration catholique (groupe catholique) en collaboration avec l’Organisation internationale du Travail (OIT) et le Conseil Pontifical « Justice et Paix » (CPJP).

Robert Vins Challappan (équipe d’ASPAC), Arlindo de Oliveira et Ludovicus Mardiyono (Secrétariat international) ont représenté la JOCI lors de cette rencontre.

Le séminaire s’est conclu par une déclaration soulignant l’importance d’un « travail décent pour toutes et tous », cible qui s’inscrit explicitement dans les objectifs de développement durable pour l’après-2015.

Le groupe catholique a insisté sur le besoin de garantir à tous l’accès à un travail décent en élaborant et en mettant en œuvre le nouvel ensemble d’objectifs de développement, notamment les conditions propices et les politiques économiques. Le groupe a réitéré son engagement à promouvoir le travail décent, comme exprimé dans sa déclaration relative à l’agenda post-2015 sur le développement qui avait été signée par les membres du groupe le 13 juin 2013.

La JOC célèbre le Premier Mai 2014 à travers le monde

Les jeunes travailleurs réclament un travail juste et une vie digne!

 Comme c’est toujours le cas le Premier Mai, tous les militants, les responsables et les sympathisants de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne ont célébré le Premier Mai 2014 à travers le monde en participant à une série d’événements.

Le Premier Mai est un moment important et historique pour le mouvement jociste partout dans le monde pour revendiquer les droits de tous les jeunes travailleurs et leurs familles, notamment un salaire décent, un emploi, une protection sociale, la sécurité de l’emploi, la liberté d’association, l’égalité entre les genres, ainsi que d’autres droits fondamentaux.

JOC Europe : Séminaire sur la crise de l’emploi des jeunes

‘Les jeunes sont plus que de simples acteurs, ce sont des êtres humains’

Sarah Prenger

Le 4 septembre dernier, la Commission des Épiscopats de la Communauté Européenne (COMECE) et Konrad International ont organisé un séminaire sur la crise de l’emploi des jeunes. Sarah Prenger, coordinatrice de la JOC Europe, faisait partie des experts qui ont présenté la situation des jeunes en Europe lors de la première session du séminaire. Ludovicus Mardiyono et Arlindo de Oliveira, respectivement président et trésorier de la JOC internationale, assistaient à la conférence.

Dans son exposé, Sarah Prenger a mis en lumière la situation générale des jeunes d’aujourd’hui. « Nous faisons face au stress et à des pressions dans différents domaines de notre vie : à l’école, au travail et à l’université. Ce stress a un impact sur notre bien-être mental et physiologique », a-t-elle expliqué. Elle a ajouté que le fait d’être sans emploi conduisait au désespoir et à la frustration et avait un impact sur la confiance en soi.

À l’heure actuelle, la plupart des jeunes subissent les conséquences de la flexibilisation du marché du travail. En d’autres termes, beaucoup vivent dans des conditions instables, n’ayant par exemple que des contrats de courte durée, travaillant pour une agence d’intérim, ou effectuant des stages très mal rémunérés ou non rémunérés. L’Allemagne, qui est souvent considérée comme le pays idéal en ce qui concerne la situation des jeunes sur le marché du travail, compte également de nombreux jeunes – surtout des femmes – qui ont des emplois non soumis ou non totalement soumis aux assurances sociales. En Belgique, pays qui, pour on ne sait quelle raison, n’est pas fréquemment mentionné dans ces discussions, les jeunes ont plus souvent des contrats temporaires que des contrats fixes. À cause de cette situation instable, il est difficile de faire des projets, de prendre des décisions concernant sa vie et par conséquent, de se prendre en charge.

La JOCI participe au 8e Forum des jeunes de l’UNESCO

Pour faire entendre la voix des jeunes travailleurs sur la jeunesse et l’inclusion sociale

Partie intégrante de la Conférence générale de l’UNESCO, le 8e Forum des jeunes de l’UNESCO se tiendra du 29 au 31 octobre 2013 au siège de l’organisation à Paris. Il aura pour thème global : « Jeunesse et inclusion sociale : engagement civique, dialogue et développement des compétences ». Arlindo de Oliveira, trésorier de la JOC Internationale, participera au forum.

Le thème de la conférence a été retenu après une consultation en ligne réalisée en février 2013 auprès de 1 895 jeunes femmes et hommes. Il s’articulera autour des trois objectifs de la Stratégie opérationnelle de l’UNESCO pour la jeunesse 2014-2021 : i) la formulation et la révision des politiques avec la participation des jeunes ; ii) le renforcement des capacités durant la transition vers l’âge adulte ; iii) l’engagement civique, la participation démocratique et l’innovation sociale.

Les jeunes participants au 8e Forum des jeunes auront l’occasion de débattre des principaux objectifs des programmes de l’UNESCO à l’égard des jeunes, et de formuler des recommandations stratégiques en direction des États membres de l’UNESCO qu’ils leur soumettront lors de la 37e session de la Conférence générale de l’Organisation qui se tiendra juste après (5-20 novembre 2013).

JOC d’Ukraine : La révolution est loin d’être terminée !

Les jeunes travailleurs exigent de meilleurs emplois !

Après le renversement du Président ukrainien Viktor Ianoukovitch, le calme n’est pas encore revenu en Ukraine. La menace de guerre qui plane sur le pays vient de la Russie qui invoque le besoin de protéger les citoyens russes vivant en Ukraine, et plus particulièrement en Crimée.

Réagissant à cette menace de guerre, l’ONU et les dirigeants d’un certain nombre de nations ont appelé la Russie à renoncer à ses projets d’attaquer l’Ukraine car elle viole le Mémorandum de Budapest signé en 1994, lequel garantit la sécurité de l’Ukraine contre toute agression externe, bien que les interprétations légales diffèrent sur le fait que la menace doit ou non impliquer des armes nucléaires.

Au niveau de la base, la population continue de consolider ses forces et de demander au gouvernement de prendre des mesures stratégiques en vue d’une amélioration de la situation politique dans le pays. La crise économique et politique actuelle en Ukraine génère une incertitude dans de nombreux aspects de la vie des jeunes travailleurs. La vie devient chaque jour plus difficile et les emplois plus précaires.

Sofiya Lozynska, une responsable de la JOC d’Ukraine, a expliqué que depuis novembre de l’année dernière, la population protestait contre la corruption, la police, les tribunaux inéquitables et le régime de Ianoukovitch qui incarnait tout le désordre régnant dans le pays. Elle a ajouté que les gens luttaient pour les droits humains, pour une vie normale, pour l’égalité pour tous. « La révolution est loin d’être terminée, la lutte continue et le chemin est encore long avant que nous ayons reconstruit notre pays. L’Ukraine, nous en rêvons tous, changera après des mois, voire des années de dur labeur pour chacun d’entre nous, mais nous avons déjà obtenu un premier résultat : Ianoukovitch n’est plus notre président », a signalé Sofiya.