La JOCI et WSM ensemble à l’OIT
« Nous marchons pratiquement 10 kilomètres pour arriver au bassin où nous extrayons le sel et nous gagnons 60 gourdes (1,5$) par semaine. Avec cet argent, nous pouvons contribuer un peu aux dépenses de la famille et il nous reste peu d’argent. Nous économisons pour acheter des mulets qui nous aideront à transporter les sacs de sel sur ces 10 km, mais nous gagnons peu. En Haïti, il n’existe pas beaucoup de possibilités de travail formel, nous devons déployer beaucoup d’efforts et tirer parti des maigres revenus que nous pouvons avoir avec notre groupe de base. » - Militant jociste, Jean Rabel, Haïti
Les problèmes de la jeunesse travailleuse ont une dimension internationale car ils existent partout, dans les quartiers, les communautés, les usines, les rues et tous les espaces où se trouvent les jeunes travailleurs et travailleuses. Pour notre mouvement, faire face à ces situations au niveau international est un vrai défi.
L’une des instances où ces situations sont discutées est l’Organisation internationale du Travail, l’OIT. Sa structure est tripartite et réunit gouvernements, employeurs et travailleurs. La JOC Internationale et WSM (Solidarité Mondiale) sont présentes à Genève pour renforcer la lutte de tous les travailleurs face aux intérêts des patrons et des gouvernements qui s’allient au pouvoir des grandes entreprises nationales et multinationales.