Bartolo Perez : chronologie de la vie d’un jociste resté jociste toute sa vie

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Bartolo Perez est né à São Paulo (Brésil) le 20 novembre 1925.

Il fut enseignant et formateur à l’université de Porto Alegre. D'origine espagnole, ses parents, Francisco et Josefa, sont arrivés au Brésil pendant la période d'immigration du début du 20e siècle.

À l'âge de 14 ans, il commence à travailler comme apprenti tourneur dans une petite usine de pièces automobiles. C'est dans cette usine, en 1942, que Bartolo Perez, âgé de 16 ans, rencontre le jeune Emídio, un militant de la JOC qui l'aide à regarder la réalité : « J'étais très curieux de savoir ce qu'était la dignité, ce qu'elle signifiait », a confié Bartolo il y a quelques années dans une interview.

Ainsi, le jeune travailleur prend conscience et développe avec ses camarades des actions militantes, dont l'une des premières est de se rendre au syndicat pour dénoncer la situation de travail des jeunes dans l'usine.

Et c'est ainsi que Bartolo rejoint le groupe JOC du quartier de Mooca dans la région de Sao Paulo.

A Baudour, petite commune de Wallonie (Belgique), des anciens jocistes font vivre les valeurs de la JOC depuis plus de 40 ans !

repaircafé

En accueillant le secrétaire général de la JOCI (Orlando) et le coordinateur de l’AIC (Arlindo) en ce mois de juillet, plusieurs anciens jocistes ont eu l’opportunité de se retrouver et d’échanger sur les réalités et défis de la JOCI et de l’AIC. De surcroît, une délégation de la JOC Wallonne est venue nous rejoindre. Ce fut également l’occasion de présenter les différents projets portés par plusieurs anciens jocistes. Sans en faire un descriptif détaillé, le lieu abrite un jardin collectif, où un jour par semaine se retrouve une quinzaine de jardiniers-ères cultivant divers légumes et partageant un repas en commun dont les produits proviennent de la récolte du jardin. L’objectif principal du jardin est de favoriser le vivre ensemble, créant du lien social par le biais d’un potager qui, soulignons-le, n’utilise aucun pesticide.

L’autre initiative est un « Repair Café ». Il s’agit d’un projet qui assure une deuxième vie à divers appareils électriques, machines, vêtements, outillages, grâce à des réparations réalisées gratuitement par des techniciens bénévoles. C’est là une manière de lutter contre la surproduction de déchets et préserver ainsi notre environnement.

Nouvelles de l'AIC : Bienvenue à nos nouveaux membres !

ICA election

Des élections étaient organisées lors de l'Assemblée générale de l'AIC en février et les personnes suivantes ont été élues :

  • Bernhard Bormann, ancien de la JOC allemande, a été membre de l'équipe internationale de la JOCI. Il travaille actuellement comme secrétaire régional du KAB (mouvement ouvrier catholique) à Rothenburg-Stuttgart. Bernhard représente la continuité, assurant le tuilage avec les nouveaux conseillers car il a commencé à coopérer avec la JOCI il y a deux ans, notamment lors de la réalisation du colloque européen en 2019.
  • Marinete Alves Bayer a été membre de l'équipe internationale de la JOCI de 1983 à 1987. C’est une ancienne de la JOC du Brésil qui vit en Espagne. Elle est actuellement engagée dans plusieurs organisations sociales locales en Espagne et est très active au sein de l'Association de rencontre éducative Joseph Cardijn.
  • Michele Di Nanno a également été membre de l'équipe internationale de la JOCI de 1983 à 1987. Il est originaire d'Italie et est un ancien membre de la JOC wallonne (Belgique). Très actif et coordinateur au sein du mouvement d’éducation permanente et populaire en Belgique, Michele fera office de pont entre l’AIC et les particularités belges, étant donné que le secrétariat de la JOCI est situé à Bruxelles. 
  • Enfin, Ludovicus Mardiyono a été président de la JOC internationale de 2012 à 2016 et avait aussi été président de la JOC d’Indonésie. C’est « l’ancien le plus récent » de la JOCI. Grâce à ses compétences en termes de communication, il assistera la JOCI et l’AIC, entre autres en éditant et publiant des articles sur le site web et d'autres bulletins d'information qui seront produits pour vous tenir informés des actions et points de vue autour de questions importantes pour la jeunesse et la JOCI.

Qu'est ce que l'Association Internationale Cardijn?

cardijnL'Association Internationale Cardijn (AIC) est une association sans but lucratif qui entend servir les générations actuelles et futures de jeunes travailleurs et travailleuses, partout dans le monde.
 
Créée officiellement en septembre 1998 à l’initiative de la JOC Internationale, l'AIC a pour mission d’appuyer financièrement les projets mis en œuvre par de jeunes travailleurs en vue d’améliorer leurs conditions de vie et de travail.
 
Sa vie durant, Cardijn, fondateur de la JOC Internationale en 1957, n’a cessé de diffuser le message suivant : « Chaque travailleur vaut plus que tout l’or du monde ». Convaincue que ce message est toujours d’actualité, l'AIC veut aider les jeunes apprentis ou sans emploi, employées de maison, travailleurs de l’économie informelle, travailleurs précaires, exploitées des zones franches, exclus de la société – à réaliser des projets qui leur permettront de vivre dans la dignité.
 
L'AIC fonctionne grâce à une équipe de bénévoles qui œuvrent pour recueillir des fonds. Ces fonds proviennent de dons versés par des personnes ou des mouvements désireux de soutenir une juste cause : celles des jeunes travailleurs. Ce capital est investi dans des placements éthiques dont les intérêts servent à financer des projets émanant de mouvements ou de groupes de jeunes travailleurs qui luttent pour changer leurs conditions de vie et de travail. Des emplois décents, des horaires de travail corrects, des salaires dignes, des jours de repos hebdomadaires, l’élimination du harcèlement sexuel et moral, une protection sociale pour tous … sont autant de combats à mener dans un monde globalisé où l’être humain se sent souvent impuissant face à un mur d’injustices.

En appuyant financièrement les projets des jeunes travailleurs, l'AIC veut tout simplement apporter sa pierre à l’édifice d’une société plus juste et d’un monde plus solidaire.

 

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