Rencontre d’organisations internationales catholiques à Bruxelles

Le groupe des 10 organisations internationales catholiques, pour la plupart des mouvements qui s’inspirent du Cardinal Cardijn, s’est réuni le 14 février 2015 au Secrétariat international de la JOCI à Bruxelles pour renforcer le réseau qu’elles forment.

Ont participé à la rencontre le Mouvement international des intellectuels catholiques (MIIC-Pax Romana), la Fédération internationale des mouvements d’adultes ruraux catholiques (FIMARC), le Mouvement international de la jeunesse agricole et rurale catholique (MIJARC), la Coordination internationale des Jeunesses Ouvrières Chrétiennes (CIJOC), le Mouvement international d’apostolat des enfants (MIDADE) et le Mouvement international des milieux sociaux indépendants (MIAMSI).

D’autres mouvements, notamment le Mouvement international des étudiants catholiques (MIEC), le Mouvement mondial des travailleurs chrétiens (MMTC) et la Jeunesse étudiante catholique internationale (JECI), n’ont pu être présents mais sont, eux aussi, engagés dans le groupe.

Les participants ont discuté de la richesse de l’histoire des mouvements catholiques et de l’impact qu’ils exercent sur la société et l’Église. Ils ont par ailleurs identifié certains points sur lesquels ils peuvent travailler ensemble pour mieux avancer, notamment l’agenda post-2015 et le Synode sur la famille.

ONU : Proposition du Groupe de travail ouvert concernant les objectifs de développement durable

Les objectifs 4, 5 et 8 sont des points centraux pour la JOCI

Au fil de ses sessions, les 30 membres du Groupe de travail ouvert de l’Assemblée générale de l’ONU ont élaboré des Objectifs de développement durable qui sont assortis de cibles et seront encore affinés au moyen d’indicateurs axés sur des résultats mesurables. Ils sont axés sur l’action, par essence globaux et valables universellement. Ils tiennent compte des réalités, capacités et niveaux de développement des différents pays et respectent leurs priorités et politiques nationales.

Ils font fond sur les bases jetées par les objectifs du Millénaire, pour terminer ce qui doit l’être et relever les nouveaux défis. Ils constituent un ensemble intégré, indivisible de priorités mondiales en vue du développement durable.

Si des cibles idéales sont définies à l’échelle mondiale, c’est à  chaque gouvernement qu’il revient de fixer ses propres cibles nationales pour répondre aux ambitions mondiales tout en tenant compte des spécificités nationales. Ces objectifs et cibles intègrent les dimensions économiques, sociales et environnementales, en reconnaissant leur interdépendance pour atteindre le développement durable sous tous ses aspects.

 

Pour la JOCI, au moins 3 objectifs sont directement liés à sa campagne internationale, à savoir les objectifs 4, 5 et 8 décrits ci-après.

 

Meiry, de la JOC Guatemala: "La JOC m’a transformée en militante !"

meiryMeiry de León a 26 ans. Elle travaille comme enseignante à l’école primaire Cumbre del Guayabo, à Chinautla au Guatemala. Elle travaille sous contrat temporaire depuis quatre ans. Son contrat peut être renouvelé ou rompu en fonction des résultats de son évaluation. Cela signifie qu’elle n’a pas la possibilité d’acquérir de l’ancienneté et que les avantages qu’elle pourrait obtenir n’évoluent pas.

Meiry a expliqué que son école connaît des problèmes assez graves sur le plan salarial. Outre le fait qu’ils sont très bas, les salaires sont toujours versés en retard. Dans bien des cas, elle et tous les autres enseignants perçoivent leurs rémunérations avec un retard de trois mois ou plus. En ce qui concerne les infrastructures, son école est loin d’être une école décente car elle ne dispose pas des équipements nécessaires dans les classes, par exemple un tableau, des chaises, des bancs et des manuels scolaires.

Le transport est un autre problème ; elle doit parcourir un long trajet en bus d’environ deux heures, et l’école ne verse aucune indemnité de déplacement.

« Tous les matins, je dois emmener ma petite fille à la crèche et courir pour prendre le bus qui me conduira à l’école. Je dois payer 4 quetzals pour chaque trajet », a confié Meiry.

Elle a fait connaissance avec la JOC lors d’une rencontre d’initiation en 2008. Après cela, elle a participé à plusieurs réunions organisées par la JOC. À l’époque, avec d’autres jocistes qui étaient au chômage, elle vendait de la nourriture dans la rue comme travailleuse informelle et ils utilisaient l’argent gagné pour se rassembler et pour aller se présenter à des emplois.

En fin de compte, Meiry a obtenu un emploi dans le secteur éducatif et elle a lancé un processus JOC parmi les enseignants. Elle organise une réunion par semaine, au cours de laquelle ils font une révision de vie pour comprendre la réalité concrète et planifier des actions.

« Aujourd’hui, je suis une militante de la JOC grâce au processus mené avec et parmi les enseignants et j’assume d’autres responsabilités en accompagnant le processus suivi par le groupe de base de Pocitos. Depuis que j’ai adhéré à la JOC, j’ai pu briser mes chaînes et acquérir davantage de dignité en tant que femme.  Maintenant je regarde la vie avec les yeux d’une protagoniste capable de générer des changements dans la société », a noté Meiry.

Meiry a souligné que tous les enseignants devraient lutter pour leur droit à un travail juste. Cette lutte ne vise pas seulement une augmentation salariale mais aussi un changement dans les infrastructures des écoles du pays et dans la société. Le travail qu’ils réalisent finira par sensibiliser le secteur éducatif et aura un impact sur l’ensemble de leur communauté.

Les jeunes de Flandre font entendre leur voix !

La KAJ lance une action symbolique devant le Palais de Justice

La KAJ (JOC flamande) a lancé une action symbolique devant le Palais de Justice de Bruxelles le 22 novembre dernier. Une centaine de jocistes étaient présents pour parler de la situation des jeunes qui vivent entre deux parents divorcés.

Les statistiques montrent que la Belgique s’est hissée dans le trio de tête des pays de l’Union européenne qui enregistrent le taux le plus élevé de divorces, et en région flamande, 1 mariage sur 3 se termine par un divorce. Rien que pour l’année 2013, 35 000 enfants et jeunes ont été confrontés à la séparation de leurs parents. Il faut par ailleurs noter que l’on ignore le nombre d’enfants dont les parents non mariés ont mis fin à leur contrat de vie commune.

Au cours du débat public, la KAJ a identifié les conséquences d’un divorce sur les jeunes. Son approche ne repose pas sur des statistiques mais sur le vécu des jeunes travailleurs, leurs expériences pratiques, l’analyse du mouvement et une série de propositions d’amélioration.

Cette action a eu un impact positif, attirant l’attention de la presse écrite et parlée qui a couvert l’événement. De plus, la campagne du mouvement bénéficie du soutien de l’Institut supérieur des sciences de la famille (Hoger Instituut voor Gezinswetenschappen – Odisee) et du Commissariat belge aux droits de l’enfant. Il s’agit, aux yeux du public et des responsables politiques, d’institutions respectées.

16 journées d’action contre la violence basée sur le genre

25 novembre - 10 décembre

À l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 novembre, la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale (JOCI) encourage tous les mouvements nationaux de la JOC à travers le monde à mener et à participer à toute action visant à mettre un terme à la violence faite aux femmes.

L’action commence chaque année le 25 novembre pour se terminer le 10 décembre, Journée internationale des droits humains.

Au cours de ces 16 journées d’action contre la violence fondée sur le genre, la JOCI encourage tous les mouvements nationaux aux quatre coins du monde à appeler à l’élimination de toutes les formes de violence faite aux femmes.