Depuis l'an 2000, nous célébrons la Journée internationale de la jeunesse le 12 août dans le but d'attirer l'attention sur les problèmes rencontrés par les jeunes à travers le monde. À l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse 2021, le KADOC a consulté les archives de la JOCI afin de mettre en lumière certaines méthodes utilisées par la JOCI pour attirer l'attention sur les jeunes.
La JOCI n'est pas seulement une organisation de jeunes, mais aussi une organisation pour les jeunes. Depuis sa conception, elle s'est efforcée d'améliorer les conditions de vie des jeunes travailleurs et également de représenter les jeunes travailleurs et les jeunes en général. Les archives montrent que la Journée internationale de la jeunesse a été précédée de plusieurs festivals, rassemblements et fédérations qui ont porté la jeunesse à l'attention du monde. Le Secrétariat international a joué un rôle important dans nombre d'entre eux, avant même que la JOCI ne devienne JOCI.
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Peu de temps après la Seconde Guerre mondiale, la JOC a participé à la création de la Fédération internationale de la jeunesse catholique. La JOC était présente lors des premières réunions en 1948 et lors de la 1e Assemblée générale à Rome en 1951. Une version provisoire annotée révèle également que la JOC a contribué à la rédaction des statuts officiels de la FIJC nouvellement créée. La fédération visait principalement à promouvoir un sentiment de fraternité entre les organisations de jeunesse catholiques. Le fait que toutes les organisations affiliées partagent leurs méthodes entre elles allait certainement améliorer leur efficacité. Un peu plus tôt, en 1949, des jocistes avaient participé à la réunion fondatrice de l'Assemblée Mondiale de la Jeunesse (AMJ) qui s'est tenue à Westminster Hall, à Londres, en 1949.
La Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique (FMJD) est un autre organisme dans lequel la JOCI a joué un rôle. Créée en 1945, la FMJD avait une forte orientation anti-impérialiste et tentait de rassembler les jeunes des pays capitalistes et socialistes. En 1978, la FMJD a organisé le 11e Festival mondial de la jeunesse et des étudiants à Cuba. L'organisation de ce festival a été confiée à la JOCI, qui a pu lancer la JOC cubaine.
En 1989, Pyongyang, la capitale de la Corée du Nord, a accueilli le 13e Festival mondial. Une lettre tirée des archives nous donne une idée des difficultés rencontrées lors de la préparation d'un tel festival. En 1988, le président de la JOCI, Felix Ollivares, venait de rentrer à Bruxelles après une visite en Asie et devait repartir pour Berlin-Est deux jours plus tard. Il devait y assister à une réunion préparatoire en vue du Festival mondial qui devait se tenir à Pyongyang. L'ambassade d'Allemagne de l'Est à Bruxelles ne pouvait cependant pas fournir le visa à temps. Si ce problème n'était pas résolu rapidement, le président de la JOCI n’allait pas pouvoir se rendre à Berlin-Est. Pour tenter de résoudre ce problème qui pourrait sortir tout droit d'un film hollywoodien, le Secrétariat international a demandé aux autorités est-allemandes si elles pouvaient apporter un visa valide au Checkpoint Charlie et le remettre à Félix Ollivares lorsqu'il franchirait la frontière. Ils étaient loin de se douter qu'un an plus tard, il n'y aurait plus de frontière à Berlin...
Ne ratez pas notre prochain article, dans lequel nous jetterons un coup d'œil par-dessus le mur pour découvrir la JOC en Allemagne de l'Est.
