Lima a accueilli la Réunion de l’équipe continentale (REC) de la JOC des Amériques du 9 au 22 avril dernier. La rencontre a débuté par une visite aux communautés de Chiclayo, d’Ishichihui et de Lima où les participants ont partagé la réalité des jeunes travailleurs et travailleuses ainsi que les actions menées pour transformer les situations d’oppression et d’exclusion en situations de justice et de vie digne.
Lors de sa réunion, l’équipe continentale a pu compter sur la présence du Président de la JOC Internationale, Mardiyono Ludovicus, qui a contribué à la préparation politique de la rencontre continentale prévue en septembre de cette année.
Les participants ont découvert le travail réalisé avec la communauté pour récupérer la langue autochtone d’Ishichihui et améliorer la vie communautaire. À Chiclayo, un partage a été organisé avec le mouvement estudiantin, ainsi qu’avec les militantes jocistes du Syndicat des employées de maison, qui sont le fer de lance de la lutte pour l’égalité des droits sociaux et la reconnaissance du rôle des femmes.
À Lima, les responsables continentaux ont rencontré les NNAT [Enfants et adolescents travailleurs] organisés au sein du MANTHOC à Yerbateros et ils ont discuté de leur action éducative et de leur lutte sociale. Ils ont également rendu visite au Collectif de travailleuses domestiques, protagoniste du combat pour la ratification de la Convention 189, et ont entendu les témoignages de nombreuses femmes engagées dans cette lutte, jocistes dans leur jeunesse, qui sont aujourd’hui encore considérées comme faisant partie de la famille jociste.
La Réunion de l’équipe continentale a débuté par une analyse de la situation de la jeunesse travailleuse sur le continent. Lors de cette première partie, nous avons pu compter sur les contributions du jeune dirigeant syndical de la CGTP (Confédération générale des travailleurs du Pérou) Cesar Soberón, des porte-parole de la branche jeune de CONADES, de Nelly Reyes de l’ANC (Association nationale des centres), de David Romero de la MEJ (Cercle évangélique des jeunes), ainsi que d’Ana Luna de la FEP (Fédération des étudiants du Pérou). Toutes ces interventions ont été importantes pour pouvoir identifier plus clairement la réalité des jeunes travailleurs d’aujourd’hui.