Les rêves incertains des jeunes travailleurs européens sur fond de crise du Covid-19

Bruxelles (JOCI Info) - La COMECE, Commission des Épiscopats de la Communauté européenne, invite les jeunes à concevoir un avenir pour l'UE en phase avec leurs rêves, conformément au message du Pape François pour l'Europe. 

Une série de 3 événements en ligne ont eu lieu les 3, 10 et 17 juin 2021. « Notre rêve d'Europe », une convention de la Jeunesse Catholique, a ainsi rassemblé une centaine de jeunes catholiques, principalement délégués par les conférences épiscopales de l'UE et par la plateforme jeunesse de la COMECE. Ensemble, et tout au long de ces webinaires, ils ont réfléchi et formulé des propositions concrètes sur trois domaines thématiques principaux : une juste reprise sociale, les transitions écologique et numérique, et la démocratie et les valeurs européennes.

Carolin Moch, coordinatrice européenne de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, était l’une des intervenantes. Dans sa présentation, Carolin a souligné ce que le mouvement syndical européen a fait en matière d'emploi, d'éducation et de compétences des jeunes en pleine crise du Covid-19.

Selon Carolin, le nombre de chômeurs en Europe ne cesse de croître pour atteindre les 25 pour cent. Elle pense dès lors que la « garantie pour la jeunesse » peut être un moyen de réduire le nombre de chômeurs.

« La garantie pour la jeunesse doit être renforcée, surtout actuellement en pleine crise du Covid-19. Ce programme doit réellement donner aux jeunes travailleurs un accès à l'emploi, à l'éducation, aux apprentissages ou aux stages », a déclaré Carolin.

Rêver sur fond de crise du Covid-19 est hasardeux, la situation est de plus en plus difficile et incertaine. La recherche d'un emploi s’avère compliquée, et les emplois disponibles sont incertains.

Carolin a expliqué la situation de Mark, un jeune homme qui travaille avec des contrats flexibles. « Mark travaillait dans une salle de sports lorsque la pandémie a commencé. Avec le type de contrat qu’il a, l'employeur n'est pas obligé de le payer s'il ne vient pas travailler. Son patron ne l’a pas licencié mais il n’en demeure pas moins que Mark n'a pas de revenus et que ses parents doivent l'aider ».

 

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